Diplomé·e d’un master recherche arts plastiques à l’Université de Bordeaux-Montaigne, je me suis spécialisé·e en tant que photographe et artiste-chercheur·se. 

En débutant ma licence d’arts plastiques, je me suis essayé tout d’abord à la photographie numérique pour sa spontanéité, qui m’a ensuite fait développer un intérêt plus important pour la photographie analogique, et quant à la question de la matérialité de l’image et de sa fluidité. Cette recherche est passée par l’essai de divers médiums au cours de mes études, tels que le cyanotype, la vidéographie, et d’autres plus éloignés de la photographie (la poterie, la sculpture, l’installation, la peinture, le dessin, la performance…), me révélant une nouvelle façon de créer des formes, des images, des expériences.

Au-delà de la simple image, ma démarche plastique s’est guidée par une volonté d’émancipation dans laquelle l’image est devenue un territoire d’écoute, de doute et d’affirmation. Lors de l’écriture de mon mémoire, Représenter au-delà des paradigmes binaires : Les identités de genre plurielles et fluides à travers la photographie, j’ai prolongé ces questionnements et soutenu cette recherche d’espaces où l’on peut imaginer d’autres façons d’être, de se montrer et de se percevoir.

De nos jours, à travers des techniques photographiques numériques, analogiques et d’autres encore plus matérielles (cyanotype, polaroid, sténopé), j’explore les espaces sensibles de la photographie majoritairement — pour le moment — de portrait. Dans cette démarche, je développe une recherche artistique autour de l’identité de genre queer, non-binaires et trans, tout en questionnant la fluidité de l’image, du genre, de la matérialité et de l’intime.